Une association de protection de la nature a réalisé une vidéo qui fait un lien impressionnant entre les zones humides et les problèmes de sexualité de la femme. Une vidéo dont le contenu qui n’a pas plu à l’association féministe Les Chiennes de garde, qui déplore une vidéo « inadaptée », trouvant l’initiation déplorable.
Il s’agit d’une comparaison inacceptable. C’est une vidéo dans laquelle, on voit un jeune couple qui se fait consulté par un spécialiste en sexologie. Un point que la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature (FRAPNA) a voulu mettre en avant. « Au départ lorsqu’il me touchait, ça passait, cela me faisait réagir. Mais aujourd’hui, je suis devenue sèche, fendillée, je suis maintenant insensible à tout ce qu’il fait pour moi ou me fait » déplore la jeune femme.
Au tour de son amant de déclarer « je remarque que tu es trop dure. Tu deviens trop bétonnée. Je l’observe bien là, on te bétonne déjà trop, j’ordonne que cela s’arrête, qu’on ne touche pas à ta zone humide »
Une façon d’interpeller le public
Mais cette allégorie ne plait pas aux Chiennes de garde, association féministe qui a visualisé la vidéo de l’association de défense de la nature. Présidente des Chiennes de garde, Marie-Noelle Bas indique à notre quotidien que cette vidéo est inadaptée et montre un mélange problématique ».
Dans la vidéo, la scène de la femme sèche ne correspond pas au sujet. Remarquez par vous-même que les problèmes liés à la sexualité proviennent de partout. La sexualité de la femme est dévaluée âprement. On voit son amant qui lui dit qu’elle se fait pelleter ».
Ce film nous trouble, alors qu’il prône la défense de la nature, une vidéo financée partiellement avec l’argent public, ce qui rend légal le sexisme simple. Par ailleurs, le ministère des Droits des femmes avait initié une campagne intitulée « sexisme par notre genre » toutefois, c’est le cas avec cette vidéo ».
Quant à la dirigeant de la FRAPNA-région, Céline Labracherie, directrice de la FRAPNA-région, elle indique que la réalisation de la vidéo décriée a été faite par des bénévoles contredisant ainsi, les propos de la présidente de l’association féministe.
Céline Labracherie ajoute que cette vidéo n’est pas sexiste.